Tous les jours, Jay parcourt Tokyo au volant de son taxi à la recherche de sa fille, Lily. Séparé depuis 9 ans, il n’a jamais pu obtenir sa garde. Alors qu’il a cessé d’espérer la revoir et qu’il s’apprête à rentrer en France, Lily entre dans son taxi…
Au Japon, lorsqu’un couple se sépare, le premier qui arrive à mettre la main sur ses enfants en obtient la garde exclusive. Cette loi, qui traite les enfants d’avantage comme des meubles que comme des êtres humains, laisse de nombreux parents sans droit de visite et particulièrement au sein de couples mixtes. Guillaume Senez aborde cette réalité dans un film à la fois surprenant et d’une douceur confondante avec un Romain Duris en japonais dans le texte.
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Guillaume Senez
Guillaume Senez est franco-belge, né à Bruxelles en 1978. En 2016 sort son premier long métrage, Keeper qui sera sélectionné dans plus de 70 festivals (dont Toronto, Locarno, Angers) et recevra plus d’une vingtaine de prix. Son deuxième long métrage, Nos batailles, est sélectionné à la Semaine de la Critique (2018).
Julie, une star montante du tennis évoluant dans un club prestigieux, consacre toute sa vie à son sport. Lorsque l’entraîneur qui pourrait la propulser vers les sommets est suspendu soudainement et qu’une enquête est ouverte, tous les joueurs du club sont encouragés à partager leur histoire. Cependant, Julie décide de garder le silence…
Le film nous projette à la fois dans l’état intérieur de Julie, tout en nous restituant avec une précision glaçante son quotidien mis sous cloche. Le silence de Julie est tout sauf muet. Il hurle à chaque plan. Un premier film remarquable. -Les Inrocks-
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Leonardo van Dijl
Diplômé de la Sint-Lukas à Bruxelles en 2015, Van Dijl est l’auteur de deux courts-métrages : Umpire et Stephanie. Ce dernier a été nommé au Festival de Cannes et a remporté un Ensor au Festival d’Ostende. Julie zwijgt a été doublement récompensé à la Semaine de la Critique à Cannes et représentera aussi la Belgique dans la course aux Oscars.
Ida, Minka, Ville, Otto et Eerik sont quelques-un·e·s des jeunes activistes engagé·e·s dans la protection des forêts en Finlande. Par des images d’une grande sensualité, on découvre ici ces héroïnes et ces héros dans la confrontation avec les géants de l’industrie forestière et dans leurs moments d’osmose avec la nature.
Avant-première mondiale à Visions du Réel. Plus grand que nature. Le film propose de superbes images de forêts qui soulignent naturellement leur dimension magique et dépeint l’implication de la jeune génération confrontée aux anciennes, cyniques, irresponsables et impotentes. Comment être entendue par des hommes vieux lorsqu’on est une jeune femme ? Quels sont les enjeux transversaux de l’activisme ? -Le Polyester-
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Virpi Suutari
Virpi Suutari est une réalisatrice de documentaires, née en 196 7 en Finlande. Elle a étudié à l’École des arts et du design d’Helsinki, où elle a en suite été enseignante de 2012 à 2016. En 2012, elle a fondé avec son mari Martti Suosalo, acteur finlandais, la société de production Euphoria Film Oy.
Elle a été actrice, monteuse, réalisatrice. Elle a créé des images iconiques. Elle a été proche du régime nazi. Qui était-elle ? Une opportuniste ? Une manipulatrice ? Une visionnaire ? Ses archives personnelles, accessibles pour la première fois, la révèlent enfin, dans toute sa complexité, son ambiguïté.
À quel point Leni Riefenstahl avait-elle conscience de l’horreur nazie lorsqu’elle filmait pour le compte d’Hitler et de Goebbels les plus ambitieux documentaires du Troisième Reich ? Le film d’Andres Veiel ne répond pas clairement à la question. Riefenstahl a emporté la réponse dans sa tombe. Mais plus qu’aucun autre documentaire ne l’avait fait jusque-là, Riefenstahl, nous offre la matière pour y réfléchir. -Bande à part-
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Andres Veiel
Andres Veiel est un cinéaste allemand né en 1959. Sa méthode de travail se distingue par des recherches intensives, parfois étalées sur plusieurs années. Il a été récompensé par plus de 50 prix pour ses documentaires, films de fiction, mises en scène théâtrales et travaux d’écriture, dont le Prix du film européen et plusieurs Prix du film allemand.
Depuis 2016, près de 40.000 personnes ont été secourues par l’Ocean Viking, le navire-ambulance affrété par SOS Méditerranée. Jean-Baptiste Bonnet a passé des semaines à bord pour saisir les moindres recoins de cet espace confiné, et déchiffrer ainsi les enjeux politiques et humains de cette période suspendue, aux portes de l’Europe, entre le sauvetage et le débarquement.
Le navire humanitaire défraie souvent la chronique, mais Jean-Baptiste Bonnet a exploré tous les recoins de cet huis clos à ciel ouvert, pour nous en livrer son essence. Le danger de l’immensité bleue, celui des ennemi·e·s à qui il faut rappeler les règles des eaux internationales, puis finalement, le lien humain qui se tisse à son bord. Nécessairement unique, intense, confiné dans le temps et dans l’espace. -Visions du Réel-
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Jean-Baptiste Bonnet
Diplômé en photographie de l’École des Gobelins à Paris, Jean-Baptiste Bonnet a été chef-opérateur pour une dizaine de documentaires de création. En 2018, il crée Habilis Productions, société de production de documentaires. Zones est son premier court-métrage de fiction. Son documentaire Save Our Souls est sélectionné en 2024 à Visions du Réel.
Anora, jeune travailleuse du sexe de Brooklyn, se transforme en Cendrillon des temps modernes lorsqu’elle rencontre le fils d’un oligarque russe. Sans réfléchir, elle épouse avec enthousiasme son prince charmant, mais lorsque la nouvelle parvient en Russie, le conte de fées est vite menacé.
Avec Anora, Palme d’or 2024, Sean Baker nous entraîne dans une odyssée sentimentale à travers les marges étincelantes de l’Amérique, où se mêlent l’amour et la fureur, les éclats de rire et les larmes -Bande à part-
Mikey Madison est absolument formidable. Une bombe comique, énergique, hallucinante. Qui est aussi capable de jouer la mélancolie et le désespoir avec beaucoup d’intensité -Télérama-
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Sean Baker
Né en 1971 à New York, Sean Baker est le créateur de la série Greg the Bunny. Il est également l’auteur de plusieurs films à succès dont Le Prince de Broadway (2008), Tangerine (2015), The Florida Project montré au Ramdam en 2018 et Red Rocket en compétition à Cannes en 2021. Il obtient la Palme d’Or à Cannes pour Anora, son 8e long métrage.
Surqualifiée et surexploitée, Rita use de ses talents d’avocate au service d’un gros cabinet plus enclin à blanchir des criminels qu’à servir la justice. Mais une porte de sortie inespérée s’ouvre à elle, aider le chef de cartel Manitas à se retirer des affaires et réaliser le plan qu’il peaufine en secret depuis des années : devenir enfin la femme qu’il a toujours rêvé d’être.
Jacques Audiard réussit magistralement son incroyable pari d’une comédie musicale chez les narcos avec un film célébrant chaleureusement la liberté du changement. -Cineuropa-
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Jacques Audiard
Audiard est césarisé en 2006 pour De battre mon coeur s’est arrêté, en 2010 pour Un prophète, en 2019 pour Les Frères Sisters et a le Prix du jury pour Emilia Pérez (Cannes 2024). Audiard reste la personnalité la plus récompensée aux César avec dix trophées obtenus (2 meilleur film, 3 meilleur réalisateur, 4 meilleur scénario et 1 meilleure première oeuvre).
Aujourd’hui, qu’est ce que l’Europe ? Taraudé par cette question, le cinéaste Vadim Jendreyko s’est lancé dans une vaste quête historique politique et culturelle. Construit par touches, hautement personnel, ce voyage nous emmène à la rencontre des gardiens de la mémoire et de la relève de demain.…
L’enthousiasme avec lequel Jendreyko parle de l’idée de l’Europe, est tout à fait captivante pour le spectateur, et les images d’enquête donnent lieu à des scènes palpitantes. Qu’est-ce qui constitue l’Europe ? Jendreyko n’a pas vraiment de réponse, mais sa quête pour en trouver une est un parcours intéressant. -Cineuropa-
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Vadim Jendreyko
Originaire de Suisse, il débute sa carrière en 1980. En 1986 il fait son premier long métrage documentaire. Il est deux fois récipiendaire du prix du cinéma suisse, avec Bashkim en 2002 et La femme aux 5 éléphants en 2010.
À 63 ans, César Fierro, récemment libéré, doit reconstruire sa vie après avoir été injustement condamné à mort au Texas 40 ans plus tôt. Dans ce documentaire, le public accompagne Fierro dans son voyage, observant sa transition souvent douloureuse vers la société.
Alors qu’il sort de son isolement, Fierro entre dans une société verrouillée durant la pandémie, où Esteinou joue le rôle d’une nouvelle sorte de gardien. À travers ce prisme, le documentaire explore la véritable essence de la liberté et critique le temps, les opportunités et les compétences perdus en raison de l’incarcération. -TIFF–
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Santiago Esteinou
Santiago Esteinou est un réalisateur de documentaires et un producteur basé à Mexico. Il a étudié la cinématographie au Centro de Capacitación Cinematográfica de Mexico et à l’Université Temple de Philadelphie. Il est le scénariste et le réalisateur de films tels que The Years of Fierro (TIFF ‘14), sélectionné au Festival, et Mukí Sopalírili Aligué Gawichí Nirúgame. The Freedom of Fierro est son dernier film.
Au mois de mars 2022, les 341 habitants (dont 77 enfants) de Yahidne, un village ukrainien au nord de Kiev, ont passé 26 jours en captivité dans le sous-sol d’une école pendant l’invasion russe. Comment faire face à ce traumatisme commun quand la plupart essaie d’oublier ? Que faire quand on veut oublier, mais que la seule façon d’avancer est de se souvenir.
78 minutes qui scrutent le moindre détail, pour relater le quotidien d’habitants pris en otage dans cette guerre où tous les mauvais coups sont désormais admis. En 2023, un an plus tard, la plupart tentent de tourner la page de ce sombre chapitre, comme cette jeune femme qui revient voir sa mère – celle que les Russes surnommaient la sorcière – un bouquet de fleurs à la main mais encore des pleurs dans les yeux. -Libération-
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Roman Blazhan
Roman Blazhan est un réalisateur et producteur ukrainien. Après avoir perdu sa maison en raison de la guerre en 2014, il a quitté le milieu du commerce et la finance pour se consacrer au documentaire. Il a réalisé et produit plus de 20 courts-métrages, comme Enter Through the Balcony, qui explore des thèmes liés à l’architecture et à la culture urbaine en Ukraine.
