ALL THE BEAUTY AND THE BLOODSHED

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Nan Goldin a révolutionné l’art de la photographie et réinventé la notion du genre et les définitions de la normalité. Immense artiste, elle est aussi une activiste infatigable, qui, depuis des années, se bat contre la puissante et controversée famille Sackler, propriétaire d’un groupe pharmaceutique responsable de la crise des opioïdes aux Etats-Unis et dans le monde. Toute la beauté et le sang versé nous mène au cœur de ses combats artistiques et politiques, mus par l’amitié, l’humanisme et l’émotion.

Lion d’Or à Venise, le film de Laura Poitras est un portait à la fois poétique et viscéral d’une artiste qui toute sa vie a ramené les groupes sociaux des marges au centre de son travail. Toute la beauté et le sang versé est un cri de colère empreint de l’humanité la plus vitale pour la liberté, le droit d’exister et la jus- tice où l’intime et l’activisme se mêlent.

Laura POITRAS
Réalisatrice américaine, Laura Poitras reçoit l’Oscar pour son documentaire Citizenfour où elle se penche sur la figure d’Edward Snowden. Toute la beauté et le sang versé était également nominé aux Oscars.

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HOW TO HAVE SEX

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Tara, dans l’attente des résultats de sa dernière année d’études secondaires, part avec deux copines dans un village de vacances en Grèce. L’objectif : faire la fête, sortir avec des garçons, bref, s’éclater avant de devoir passer aux choses sérieuses et s’engager dans des études supérieures…

« Molly Manning Walker (…), dépeint l’engrenage fatal de ces minitrips au départ insouciants, mais qui se révèlent bien souvent glauques et cruels. Elle installe subtilement un malaise grandissant dans cette fiesta qui tourne au cauchemar. Doté d’un casting remarquable de jeunes acteurs, How to have sex est un film choc, qui mériterait d’être vu par tous les grands adolescents (…) » – Hugues Dayez, RTBF

Molly Manning Walker
Molly Manning Walker (Londres, 1993) est une directrice de la photographie, notamment pour le film Scrapper programmé dans notre catégorie Génération Ramdam. How to Have Sex a été primé dans la sélection Un Certain Regard à Cannes 2023.

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LES FILLES D’OLFA

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La vie d’Olfa, tunisienne et mère de quatre filles, oscille entre ombre et lumière. Un jour, ses deux filles aînées disparaissent. Pour combler leur absence, la réalisatrice Kaouther Ben Hania convoque des actrices professionnelles et met en place un dispositif de cinéma hors du commun afin de lever le voile sur l’histoire d’Ol- fa et ses filles. Un voyage intime fait d’espoir, de rébellion, de violence, de transmission et de sororité qui va questionner le fondement même de nos sociétés.

« On a pu lire ici et là que Les Filles d’Olfa était hybride, à la fois fiction et documentaire. C’est faux. Le film de Kaouther Ben Hania est un documentaire tout court, obsédé par l’acuité de ce qu’il rapporte, et dans lequel la fiction, jamais départie dans le cadre de l’entourage du réel, n’a pour usage qu’un éclaircissement de l’histoire vraie qui y est racontée.» – Libération

Kaouther BEN HANIA
Scénariste et réalisatrice tunisienne, elle fait des études de cinéma à la Sorbonne nouvelle et à la Femis. Ses documentaires et fictions ont remporté plusieurs prix et connu un succès international. Son dernier film, L’homme qui a vendu sa peau, est nommé pour l’Oscar du meilleur film international

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RIEN À PERDRE

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Sylvie vit à Brest avec ses deux enfants, Sofiane et Jean-Jacques. Une nuit, Sofiane se blesse alors qu’il est seul dans l’appartement. Les services sociaux sont alertés et placent l’enfant en foyer, le temps de mener une enquête. Persuadée d’être victime d’une erreur judiciaire, Sylvie se lance dans un combat pour récupérer son fils.

« En maman courage privée de son fils, Virginie Efira impressionne dans ce drame poignant et intense. » – Valérie Beck, Le Figaro

« Cinéaste du réel et du social pleine de sensibilité, Delphine Deloget n’a rien à envier à Ken Loach et aux frères Dardenne. » – Barbara Théate, Le Journal du Dimanche

Delphine DELOGET
Détentrice d’une maîtrise d’histoire et d’un DESS de réalisatrice documentaire, Delphine Deloget (Paimpol, France 1975) monte à Paris, où elle exerce le métier de monteuse et de réalisatrice. Son premier long métrage de fiction, Rien à perdre, est présenté au Festival de Cannes 2023 dans la sélection Un Certain Regard.

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LE CONSENTEMENT

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Paris, 1985. Vanessa a treize ans lorsqu’elle rencontre Gabriel Matzneff, écrivain quinquagénaire de renom. La jeune adolescente devient l’amante et la muse de cet homme célébré par le monde culturel et politique. Se perdant dans la relation, elle subit de plus en plus violemment l’emprise destructrice que ce prédateur exerce sur elle.

« En décidant de mettre en scène les corps de Vanessa et Matzneff, de ne rien cacher de leurs ébats, Le Consentement (film) permet de mettre en images ce que Le Consentement (livre) ne pouvait faire. » – Ecran Large

Vanessa FILHO
Vanessa Filho est une réalisatrice française. En 2018, son premier film Gueule d’ange est sélectionné à Cannes dans la section Un Certain Regard. Le Consentement est son deuxième long-métrage.

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REALITY

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Le 3 juin 2017, Reality Winner, vingt-cinq ans, est interrogée par deux agents du FBI à son domicile. Cette conversation d’apparence banale parfois surréaliste, dont chaque dialogue est tiré de l’authentique transcription de l’interrogatoire, brosse le portrait complexe d’une milléniale américaine, vétérane de l’US Air Force, professeure de yoga, qui aime les animaux, les voyages et partager des photos sur les réseaux sociaux. Pourquoi le FBI s’intéresse-t-il à elle ? Qui est vraiment Reality ?

« Reality commence comme un film claustrophobe et ne fait qu’empirer alors qu’il raconte l’histoire vraie de la lanceuse d’alerte américaine Reality Leigh Winner […] Sydney Sweeney (The White Lotus, La Servante écarlate) y livre une interprétation terriblement empathique… » – Screendaily

Tina SATTER
Tina Satter est réalisatrice et metteure en scène de théâtre. En 2023, pour son premier long métrage, elle adapte sa pièce de théâtre Reality et est sélectionnée à la Berlinale.

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ZEEVONK

 

 

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À PARTIR DE 12 ANS

Lena a 12 ans, elle fait du skate-board, écoute Angèle, s’en sort pas mal à la voile, et s’amuse bien avec sa meilleure amie. Elle mène une enfance joyeuse et légère en bord de mer, les pieds dans l’eau et la tête dans les étoiles. Mais cette insouciance est violemment percutée par l’accident du bateau de pêche de son père, qui disparait dans le naufrage avec ses deux co-équipiers. Lena se met alors en chasse d’un monstre sous-marin responsable du désastre.

Présenté en avant-première mondiale et en ouverture de la section Generation Kplus de la 73e Berlinale, Zeevonk est largement inspirée par l’histoire personnelle du réalisateur Domien Huyghe et de sa soeur Wendy. Il y obtient une Mention spéciale du Meilleur film du jury des enfants. Il obtient aussi le prix ECFA à Malmö.

Domien Huyghe
Né en Belgique en 1988, le réalisateur et scénariste Domien Huyghe a participé aux pro- grammes SeriesLab et Midpoint TV Launch du Torino FilmLab. Son court métrage Mave- rick et ses vidéos musicales pour des groupes tels que Blaudzun, Antler King et Arches lui ont valu une reconnaissance internationale. Zeevonk est son premier long métrage.

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SCRAPPER

 

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À PARTIR DE 11 ANS

On dit qu’il faut tout un village pour élever un enfant mais Georgie, 12 ans, n’est pas de cet avis. Vivant seule depuis la mort de sa mère bien-aimée, Georgie remplit l’appartement de sa propre magie. Mais lorsque son père absent réapparaît à l’improviste, elle est obligée de se confronter à la réalité.

« Ce qui aurait pu être une histoire assez sinistre (une autre séance de torture à la sauce réalisme social) est à vrai dire étonnamment léger. Le vaste monde n’est pas facile pour les enfants, mais c’est ce qu’ils sont : des enfants. » – Cineuropa

Charlotte REGAN
Réalisatrice, elle a aussi tourné beaucoup de clips vidéo. Son premier court-métrage Stanby a été présenté au festival du film de Toronto et a gagné un prix au festival Sundance. Fry-up et Dodgy Dave ont aussi été présentés dans de nombreux festivals tels que Toronto, Sundance ou encore à la Berlinale. Scrapper, son premier long métrage de fiction, a été récompensé cette année au festival Sundance.

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PLANET B

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À PARTIR DE 14 ANS

Bo, 13 ans, comme tous les jeunes du monde, est curieuse, contestataire, rebelle. En suivant les actualités, elle prend progressivement conscience de la destruction de la planète, dans des pays lointains, mais aussi plus près de chez elle, en Belgique. Elle décide de lutter contre le changement climatique et rejoint le mouvement Extinction Rebellion, avec son ami Luca. Ensemble, ils occupent des sites industriels et des autoroutes et se heurtent rapidement aux autorités.

Planet B est le passage à l’âge adulte de deux adolescent·e·s qui tentent de grandir dans un monde qui se détruit. Que faudra-t-il faire pour que les gens se rendent compte qu’il n’y a pas de planète B ?

Pieter VAN EECKE
Né en Belgique en 1975, il étudie la philosophie et la sculpture. Engagé sur le terrain social et de la solidarité internationale, il a été amené à voyager et travailler dans de nombreux pays. Réalisateur autodidacte, il réalise en 2011, avec Fabrizio Scapin, un documentaire sur le tremblement de terre en Haïti, Goudougoudou.

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MUTT

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À PARTIR DE 14 ANS

Après sa transition, il a semblé plus simple à Feña de couper purement et simplement les ponts avec son passé. Gérer les changements était déjà bien assez compliqué, alors la réaction de sa famille, n’en parlons pas. Mais quand Feña retombe par hasard sur son ex, reçoit une visite de sa sœur et attend une visite de son père qui vient du Chili pour renouer le contact avec lui, leurs vies se retrouvent de nouveau connectées.

Plein de compassion, intime et franc, le premier film de Vuk Lungulov-Klotz explore le challenge compliqué d’être trans et de réconcilier son passé avec son présent.

Vuk LUNGULOV-KLOTZ
Vuk Lungulov-Klotz est un réalisateur serbo-chilien qui a grandi entre la Serbie, le Chili et New-York. Il a participé au Sundance Institute Lab. Porteur d’histoires transgenre, il espère développer les récits queer. Son premier long-métrage, Mutt, a été montré à Sundance et à la Berlinale.

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