EAT THE NIGHT

À PARTIR DE 16 ANS

Pablo et sa soeur Apolline s’évadent de leur quotidien en jouant à Darknoon, un jeu vidéo qui les a vus grandir. Un jour, Pablo rencontre Night, qu’il initie à ses petits trafics, et s’éloigne d’Apolline. Alors que la fin du jeu s’annonce, les deux garçons provoquent la colère d’une bande rivale…

On est fan de Eat the Night, dont le titre sonne comme un hit. Ce second long-métrage de Caroline Poggi et Jonathan Vinel aspire la noirceur de l’époque comme on tire nerveusement sur une cigarette. Les bouffées sont inhabituelles, charriant davantage qu’un simple scénario : nous voici dans un film où les personnages évoluent à la fois dans le réel et dans un jeu vidéo, jusqu’à s’y perdre littéralement. -Le Monde-

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Caroline Poggi et Jonathan Vinel
Caroline Poggi est née en 1990 à Ajaccio, tandis que Jonathan Vinel est né à Toulouse en 1988. Ils ont réalisé plusieurs films, séparément puis ensemble avec leur court-métrage. Tant qu’il nous reste des fusils à pompe qui reçoit en 2014 l’Ours d’or de la Berlinale. Leur premier long métrage Jessica Forever a été sélectionné au TIFF et à la Berlinale.


MAYDEGOL

DOCUMENTAIRE – À PARTIR DE 13 ANS

Une adolescente afghane, dont les parents ont immigré en Iran, s’efforce de poursuivre son rêve de devenir une boxeuse professionnelle de Muay Thai malgré la mentalité conservatrice de sa famille, les violences physiques qu’elle endure et l’environnement hostile aux immigrés.

Maydegol dépeint la persévérance de la génération Z pour échapper à son destin apparemment sombre, en affirmant ses droits, notamment en tant que femme, et en recherchant la liberté dans la vie malgré le risque de la perdre. Il leur sert également de miroir pour reconnaître leur force, trouver l’inspiration et gagner en confiance. -Noori Pictures-

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Sarvnaz Alambeigi
Cette artiste pluridisciplinaire iranienne est surtout connue pour ses films documentaires et ses peintures. Diplômée de l’école d’art graphique, elle a étudié la peinture à l’université d’art et d’architecture de Téhéran. Son oeuvre la plus remarquable est 1001 Nights Apart, qui a remporté le VFF Documentary Film Production Award au DO K.fest de Munich.


ANZU, CHAT-FANTÔME

À PARTIR DE 12 ANS

Karin, 11 ans, est abandonnée par son père chez son grand-père, le moine d’une petite ville de la province japonaise. Celui-ci demande à Anzu, son chat-fantôme jovial et serviable bien qu’assez capricieux, de veiller sur elle. La rencontre de leurs caractères bien trempés provoque des étincelles, du moins au début…

Forme et contenu s’alignent dans cette aventure surnaturelle unique et délicieusement décalée … Alors que l’intrigue prend des détours parfois surprenants, son ton espiègle reste constant tout le long du film, en faisant un anime japonais très joyeux (parfois déroutant) surfant sur sa propre vague. – Carlos Aguilar, Variety-

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Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita
Née en 1990, Yôko Kuno est aujourd’hui considérée comme l’une des figures essentielles de l’animation contemporaine. Elle est également créatrice de manga. Né en 1976, Nobuhiro Yamashita est un réalisateur très populaire au Japon. Linda Linda Linda, son premier film tourné en 35mm, est un succès populaire.

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LA VIE, EN GROS

À PARTIR DE 9 ANS

Ben, douze ans, adore cuisiner et manger. C’est la rentrée scolaire et il réalise que ses camarades ont changé, les garçons sont devenus plus grands alors qu’il est resté gros. Pire encore, les filles sont devenues belles, et en particulier Claire. Comment faire pour lui plaire alors que les autres se moquent de lui?

Dès les premières images du film, inspiré du roman semi-autobiographique «La vie, en gros» de Mikaël Ollivier, on a du mal à ne pas adorer Ben, avec son look involontairement hipster et ses réparties géniales, mais jamais offensantes…. Le talent avec lequel la réalisatrice parvient à rendre très tangibles les émotions de Ben, mais aussi celles des autres personnages du film, est vraiment extraordinaire. -Cineuropa-

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Kristina Dufkovà
Kristina Dufková, née en 1978, est réalisatrice, animatrice et artiste, diplômée de la FAMU. Pour son film de fin d’études A teer is needed (2008), elle a remporté le prix du meilleur film d’animation à Anifest 2009. Son travail cinématographique se distingue par sa grande maitrise de l’animation et sa stylisation visuelle. La vie, en gros est son premier long métrage.


IO E IL SECCO

A PARTIR DE 12 ANS

Denni, 10 ans, décide d’engager un tueur pour éliminer le monstre, un père violent qui bat sa mère. Il jette son dévolu sur Secco, un petit voyou qui accepte la mission tout en sachant qu’il ne le fera pas. C’est sans compter sur l’incroyable détermination du jeune garçon. Un film drôle et tendre qui aborde avec pudeur et justesse le sujet des violences conjugales.

Un « petit » film mais incroyablement grand pour les thèmes qu’il a le courage d’aborder et l’intelligence avec laquelle il les met en scène. Un premier film plein de promesses, comme l’avenir de ses protagonistes. -Manuela Santacatterina, The Hollywood Reporter-

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Gianluca Santoni
Né en 1990, Gianluca Santoni est un réalisateur et scénariste italien. Il commence par travailler comme assistant pour des webséries, films commerciaux et courts-métrages. Il a réalisé des films musicaux et quatre courts-métrages dont Gionatan with G. Io e il Secco est son premier long métrage.


LARS IS LOL

A PARTIR DE 8 ANS

Amanda est chargée à contrecoeur de s’occuper de son nouveau camarade de classe, Lars, atteint du syndrome de Down. À sa grande surprise, Amanda et Lars développent une amitié unique. Mais dans sa lutte pour s’intégrer, Amanda mettra en péril cette nouvelle amitié.

Le réalisateur Eirik Sæther Stordahl fait ses débuts dans le long métrage avec Lars is LOL, même si on a du mal à y croire tant on se retrouve entre des mains sûres et sages, en découvrant un film exécuté avec un calme empathique et une approche cinématographique ludique. – Tromsø International Film Festival –

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Eirik Sæter Stordahl
Eirik Sæte Stordahl est un réalisateur norvégien. Il est diplômé de l’École nationale de cinéma du Danemark. Il a réalisé les courts-métrages Robin (2007) et I piske (2015). Lars is LOL est son premier long métrage.


VINGT DIEUX

Totone, 18 ans, passe le plus clair de son temps à boire des bières et écumer les bals du Jura avec sa bande de potes. Mais la réalité le rattrape : il doit s’occuper de sa petite soeur de 7 ans et trouver un moyen de gagner sa vie. Il se met alors en tête de fabriquer le meilleur comté de la région, celui avec lequel il remporterait la médaille d’or du concours agricole et 30 000 euros.

Autant d’ingrédients très simples mais habilement dosés et évitant les stéréotypes qui font de ce premier long métrage une recette très réussie. -Cineuropa-

Un western contemporain enlevé et galvanisant. -Les Inrockuptibles-

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Louise Courvoisier
Née en 1994, Louise Courvoisier grandit dans le Jura avant d’étudier le cinéma à la Cinéfabrique à Lyon. Son court-métrage de fin d’études, Mano a Mano, remporte le premier prix de la Cinéfondation à Cannes en 2019. Vingt dieux est son premier long métrage de fiction et remporte plusieurs prix à Cannes (Un Certain Regard) et à Angoulème.


LANGUE ÉTRANGÈRE

Fanny a 17 ans et elle se cherche encore. Timide et sensible, elle peine à se faire des amis de son âge. Lorsqu’elle part en Allemagne pour un séjour linguistique, elle rencontre sa correspondante Lena, une adolescente qui rêve de s’engager politiquement. Fanny est troublée. Pour plaire à Lena, elle est prête à tout…

Présenté en compétition à la Berlinale, le film dresse un portrait vif et subtil de la jeunesse d’aujourd’hui, à travers les destins croisés qui entrent en collision d’une jeune française et d’une jeune allemande qui vont apprendre à regarder ensemble vers l’avenir. -Cineuropa-

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Claire Burger
Claire Burger est une réalisatrice française née en 1978 à Forbach. Lauréate de la Caméra d’or pour Party Girl (2014), elle explore des thèmes intimes et sociaux avec sensibilité. Formée à la Fémis, elle se distingue par son approche naturaliste et sa mise en scène humaine.


L’HISTOIRE DE SOULEYMANE

Tandis qu’il pédale dans les rues de Paris pour livrer des repas, Souleymane répète son histoire. Dans deux jours, il doit passer son entretien de demande d’asile, le sésame pour obtenir des papiers. Mais Souleymane n’est pas prêt.

Dans un contexte politique dangereusement nationaliste et complètement délétère à l’égard des personnes en exil, L’Histoire de Souleymane agit comme un électrochoc, un récit bouleversant qui fait basculer notre regard et réveille notre indifférence. Prix du jury et du meilleur acteur dans la section Un Certain regard au Festival de Cannes 2024. -Alicia del Puppo, Les Grignoux-

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Boris Lojkine
Boris Lojkine a étudié à l’Ecole Normale Supérieure avant d’enseigner la philosophie à l’université d’Aix-Marseille. Il se lance par la suite dans la réalisation de documentaires, Ceux qui restent en 2001 et Les âmes errantes en 2005. Il réalise ensuite une première fiction, Hope, qui fut présentée à Cannes en 2014 lors de la 53ème Semaine de la Critique.


A DIFFERENT MAN

Un acteur défiguré par la maladie et amoureux de sa voisine est persuadé que sa vie serait totalement différente si son visage était plus avenant. Après une opération de reconstruction faciale, il devient enfin cet homme au physique idéal. Mais, rapidement, tout semble lui échapper et il développe une obsession à l’égard d’un comédien qui joue dans une pièce inspirée de son ancienne vie.

Quelque part entre David Cronenberg et Charlie Kaufman, le réalisateur Aaron Schimberg invente avec, A Different Man, une satire mordante et une histoire révisionniste de «La Belle et la Bête» sur un homme qui découvre qu’un nouvel emballage n’est pas toujours synonyme de nouveau contenu. -Gent Film Fest-

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Aaron Schimberg
Diplômé de l’école de cinéma de l’Université de Southern California (USC), Aaron Schimberg s’intéresse au handicap et à la défiguration. Après avoir dirigé Adam Pearson, un acteur atteint de neurofibromatose, dans Chained for Life (2018), il retrouve ce dernier dans A Different Man.