STOLEN

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En Inde, des centaines de milliers d’enfants sont kidnappés chaque année… Dans ce thriller intense, basée sur une histoire vraie, deux jeunes citadins se retrouvent mêlés au voyage désespéré d’une mère qui cherche à retrouver son enfant enlevé. La situation s’aggrave lorsque des vidéos manipulées circulent sur Ie Net, menant à une chasse à l’homme dangereuse. Un combat contre la montre et l’injustice commence…

« Stolen est une critique puissante des injustices sociales et de l’impact de la désinformation. Un thriller haletant, illustrant parfaitement les complexités et les dangers de la société moderne. Un véritable tour de force de Karan Tejpal. » – Palm Springs International Film Festival

Nominé pour le prix du meilleur film de la section Horrizonti de la Mostra de Venise 2023 et du prix Golden Eye au festival de Zurich.

Karan TEJPAL
Karan Tejpal est un réalisateur et scénariste indien renommé pour son travail dans le cinéma indépendant. Ses films se concentrent sur les inégalités sociales et les communautés marginalisées. Il a étudié le cinéma à la New York Film Academy. Stolen, son premier long métrage, a été présenté en première mondiale à la Mostra de Venise 2023.

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IL PLEUT DANS LA MAISON

 

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Sous un soleil caniculaire, Purdey, dix-sept ans, et son frère Makenzy, quinze ans, sont livrés à eux-mêmes et tentent de se débrouiller seuls. Alors que Purdey fait des ménages dans un complexe hôtelier, Makenzy se fait un peu d’argent en volant des touristes. Entre l’insouciance de l’adolescence et l’âpreté de la vie adulte, ils devront se soutenir l’un l’autre dans ce voyage d’une douceur déchirante, qui semble bien être le dernier été de leur jeunesse.

« Cette maison qui tombe en ruines, dont ils essaient vainement de colmater les brèches, figure à la fois leur héritage et tous leurs repères, mais aussi le poids d’une assignation sociale qui freine leurs élans. À moins peut-être, sûrement même, que le lien indéfectible qui les unit ne les élève » Aurore Engelen – Cineuropa

Paloma Sermon-Daï
Paloma Sermon-Daï est née à Namur le 14 juillet 1993. Son film de fin d’étude Makenzy est sélectionné à Visions du Réel en 2017. En 2020, elle réalise un premier long métrage documentaire, Petit Samedi. Il sera présenté en première mondiale à la Berlinale Forum 2020 et remportera de nombreux prix.

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BÂTIMENT 5

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Haby, jeune femme très impliquée dans la vie de sa commune, découvre le nouveau plan de réaménagement du quartier dans lequel elle a grandi. Mené en catimini par Pierre Forges, un jeune pédiatre propulsé maire, il prévoit la démolition de l’immeuble où Haby a grandi. Avec les siens, elle se lance dans un bras de fer contre la municipalité et ses grandes ambitions pour empêcher la destruction du bâtiment 5.

« Les Misérables avait révélé un cinéaste, Bâtiment 5 le confirme, Ladj Ly sait raconter et mettre en scène des histoires. Il puise dans son vécu dans les banlieues une dramaturgie quasi-antique, en la fil- mant à l’américaine, avec dynamisme et relances. » – Jacky Bornet, Franceinfo Culture

Ladj LY
Né au Mali, Ladj Ly arrive à l’âge de 3 ans dans la Cité des Bosquets à Montfermeil, en Seine Saint-Denis. Ladj Ly débute sa carrière en filmant les violences policières et les révoltes urbaines dans les banlieues. Adapté de son court métrage éponyme, Les Misérables remporte le Prix du Jury au Festival de Cannes 2019 et le César du meilleur film en 2020.

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PAS DE VAGUES

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Julien est un jeune professeur pris dans l’étau d’une accusation de harcèlement par une élève adolescente. Cet événement provoque une crise, embrasant tout le collège et mettant en lumière les failles du système éducatif et les réactions sociales face à de telles accusations.

Teddy Lussi-Modeste s’inspire de sa propre expérience d’enseignant pour créer un récit réaliste et poignant. Il est co-écrit avec Audrey Diwan, détentrice du Lion d’or de la Mostra de Venise 2022.

« Le film offre une exploration profonde des dyna- miques sociales au sein d’un établissement scolaire. Il questionne la rapidité du jugement social et les conséquences d’une accusation infondée. »

Teddy Lussi-Modeste
Teddy Lussi-Modeste, né en 1978, est un réalisateur, scénariste et acteur français. Issu de la communauté des gens du voyage, il a étudié la littérature moderne à l’Université de Grenoble avant d’intégrer la Fémis en section scénario, d’où il sort diplômé en 2004. Parmi ses réalisations, on compte Le Prix du succès (2017) et Pas de vagues (2024).

INSHALLAH A BOY

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Jordanie, de nos jours. Après la mort soudaine de son mari, Nawal, 30 ans, doit se battre pour sa part d’héritage, afin de sauver sa fille et sa maison, dans une société où avoir un fils changerait la donne.

« Mouna Hawa, interprète principale, est tout juste sidérante, affichant une combativité quasi sans faille, face aux choses que la loi des hommes lui interdit en tant que femme, et à l’hypocrisie d’hommes qui convoquent la religion lorsque celle-ci les arrange (la notion de péché est souvent bien pratique) et n’hésitent pas à saisir la justice pour parvenir à leurs fins. » – Olivier Bachelard

Amjad Al Rasheed
Amjad Al Rasheed est un auteur-réalisateur jordanien né en 1985. En 2016, il fait partie au sein de « Screen International » des cinq « Arab Stars of Tomorrow ». Lors de la 57e Berlinale, il a participé au Talent Campus, et a par la suite réalisé des courts métrages reconnus internationalement.

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MUNCH

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Rejeté par ses pairs, multipliant les échecs sentimentaux, artiste dégénéré pour les nazis, le peintre norvégien, Edvard Munch, mondialement connu pour son tableau « Le Cri » a produit une œuvre puissante, intime et autobiographique.

« Le fascinant portrait kaléidoscopique d’un artiste tourmenté et passionné. » – Festival d’Arras

Henrik Martin DAHLSBAKKEN
Né en 1989 à Hamar (Norvège). Cinéaste autodidacte, il a commencé par tourner des courts métrages avant de passer depuis 2015 au long métrage avec Outlaws en 2021.

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UPON ENTRY

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Diego, un urbaniste vénézuélien, et Elena, une danseuse contemporaine de Barcelone, ont obtenu leurs visas pour débuter une nouvelle vie aux États-Unis. Mais à leur arrivée au contrôle douanier de l’aéroport de Newark à New York, ils sont emmenés dans un bureau de l’immigration où des agents de la police des frontières les soumettent à un interrogatoire très déstabilisant psychologiquement…

« Upon Entry parle de la peur de l’autre, du racisme, de l’abus de pouvoir, de l’ineptie et de la malice d’une certaine bureaucratie, de la vulnérabilité qu’on ressent dans ce genre de cas. Cependant, loin de se repaître du caractère dramatique de l’ensemble, le film parvient à avoir un certain humour décalé à par- tir du reflet de cette réalité » – Júlia Olmo, Cineuropa

Alejandro ROJAS et Juan SEBASTIÁN VÁSQUEZ
Né en 1976 à Caracas, au Venezuela, Alejandro Rojas réalise des documentaires sur le cinéma pour la télévision comme Wise Words ou Actor/Director. Il travaille aussi comme journaliste pour le cinéma. Né en 1981 à Caracas, Juan Sebastián Vásquez est directeur de la photographie de films publicitaires et sur les films Callback (2016) et Irrémédiable (2020), réalisés par Carles Torras.

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LA SALLE DES PROFS

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Carla est professeure de mathématique et d’éducation physique. Tout se passe bien avec les élèves jusqu’au jour où une série de vols ont lieu à l’école. Lorsque l’un de ses élèves est suspecté, Carla décide de mener l’enquête afin de faire toute la lumière sur cette affaire.

« C’est, en creux mais aussi de manière assez évi- dente, un miroir entre école et société : les dynamiques de groupes, les rapports de classe, le racisme, la bêtise et la détresse. Le long métrage se dirige vers un malaise quasi autrichien tout en s’arrêtant un peu avant. La Salle des profs est une étude socié- tale d’une redoutable efficacité. » – Nicolas Bardot, lepolyester.fr

Ilker ÇATAK
Né en 1984 à Berlin (Allemagne), Ilker Çatak, fils d’immigrés turcs, étudie la réalisation de films à la Dekra Medienhochschule de Berlin et à la Hamburg Media School. Il collabore avec le cinéaste et scénariste Johannes Duncker. Ensemble, ils fondent la société de production 24LiesPerSecond.

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PARADISE IS BURNING


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Dans une région ouvrière de Suède, trois sœurs âgées de 7 à 15 ans s’en tirent seules, laissées à elles-mêmes par une mère absente. Avec l’été en route et sans parents, la vie est sauvage, insouciante et anarchique. Lorsque les services sociaux exigent une réunion, l’aînée, Laura planifie de trouver une remplaçante pour leur mère, sinon les filles seront prises en familles d’accueil et séparées.

« Paradise is Burning dépeint avec sensibilité la vulnérabilité des jeunes dans un monde adulte défaillant. Gustafson provoque une réflexion profonde sur l’abandon et la résilience, offrant une perspective troublante mais nécessaire sur l’adolescence. » – High on films

Prix du meilleur réalisateur à la section Orizzonti du Festival de Venise 2023. Prix du meilleur premier long métrage au Festival du Film de Londres 2023.

Mika GUSTAFSON
Mika Gustafson est née en 1988 à Linköping, Suède. Elle est titulaire d’un Bachelor en direction de film de la Valand Academy, Gothenburg. Travaillant simultanément avec la fiction et le documentaire, elle propose des récits de jeunesse obscurs dans lesquels la réalité et la fiction s’entremêlent. Elle remporte en 2017 le Golden Scarab Award avec son documentaire Silvana.

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HEROICO

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Au Mexique, pour échapper à une vie de pauvreté et sans perspectives, les jeunes hommes n’ont souvent d’issue que le trafic de drogues ou l’armée. Pour subvenir aux besoins de sa mère malade, Luis, 18 ans, choisit l’académie nationale militaire. Là, il va vivre un entraînement extrêmement rigoureux basé sur l’obéissance inconditionnelle. Sous les ordres du sadique Sergeant Serra, le fossé entre sa responsabilité envers sa mère et ses propres valeurs le pousse au bord de l’abîme.

Basé sur les expériences personnelles d’anciens cadets de l’académie militaire, Heroico décrit un monde peu connu. Dans un mélange impressionnant d’images statiques et de travellings, il tente de capturer la relation intime entre identité masculine et la violence institutionnelle au Mexique.

David Zonana
David Zonana est né à Mexico en 1989. Il a travaillé en tant que producteur avec Teorema, puis réalise son premier film, Mano de obra en 2019, présenté au Festival de Toronto et film mexicain le plus primé à l’international en 2019.

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