Willy et Jojo sont amis d’enfance et ne se quittent jamais. Pour tuer l’ennui, ils s’entraînent à la Pampa, un terrain de motocross. Un soir, Willy découvre le secret de Jojo.
La Pampa dessine un tableau d’une grande finesse sur la culture machiste d’un territoire où aller à contrecourant n’est pas facile, (…) où le poids des pères pèse sur le destin des fils, où l’horizon et l’avenir sont auto-limités tels des ornières dont il est très difficile de s’extraire mentalement. -Cineuropa-
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Antoine Chevrollier
Antoine Chevrollier est né à Angers. Un jour, il a failli se noyer dans la Loire. Depuis il a réalisé plusieurs épisodes de la série Le bureau des légendes et Baron noir. Il a ensuite créé, écrit et réalisé la série Oussekine qui remporta de multiples prix à travers le monde. La Pampa est son premier film. Il l’a tourné dans sa région et son village natal.
1976. À la suite de menaces de mort, Maria, activiste rebelle guatémaltèque luttant contre la dictature militaire corrompue, est contrainte de fuir au Mexique en laissant son fils derrière elle. Lorsque celui-ci revient vivre avec elle dix ans plus tard, elle doit choisir entre son devoir de mère et la poursuite de son activisme révolutionnaire.
Mexico 86 a été salué par la critique pour sa combinaison d’intensité émotionnelle et de profondeur politique. Porté par une remarquable prestation de Bérénice Béjo, le film explore les tensions entre révolution et maternité, notamment à travers le dilemme d’une activiste guatémaltèque exilée qui doit renouer avec son fils dans un contexte de danger constant. -Screen-
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César Díaz
César Díaz, né au Guatemala en 1978, est un réalisateur, scénariste et monteur. Son premier long métrage de fiction, Nuestras Madres, a remporté la Caméra d’Or au Festival de Cannes. Engagé, il explore dans ses oeuvres la mémoire et les séquelles de la guerre civile guatémaltèque, en particulier à travers des récits poignants et ancrés dans la réalité.
À Téhéran, Mahin a 70 ans et vit seule. Un jour, elle décide de rompre avec sa routine et de réveiller sa vie amoureuse. Une rencontre inattendue se transforme alors en une soirée inoubliable.
My Favourite Cake parcourt une gamme impressionnante d’émotions humaines et séduit le spectateur par son humour accessible et son sens de la comédie de situation légère. -Olivia Popp, Cineuropa-
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Maryam Moghadam et Behtash Sanaeeha
Maryam Moghaddam est une actrice, scénariste et réalisatrice née à Téhéran. Behtash Sanaeeha est architecte, scénariste et réalisateur né à Shiraz. Leur film Le Pardon est présenté en compétition à la Berlinale 2021 et connait une carrière internationale exceptionnelle. My Favourite Cake est leur second long métrage de fiction.
Aurora est portugaise et travaille dans un grand entrepôt en Ecosse. Prisonnière des murs de son travail et de la solitude d’un appartement qu’elle partage, elle tente de résister à son isolement et à l’aliénation qui commencent à ronger sa propre humanité. Dans un environnement dominé par une économie solidement ancrée dans les algorithmes et construit pour séparer les humains, On Falling explore la quête silencieuse et vitale de sens et de connexion.
Là où le Sorry We Missed You de Ken Loach mettait en lumière la lourde souffrance de la solitude d’un livreur, le remarquable On Falling de Laura Carreira transforme la préparation de commandes en entrepôt d’un processus abstrait, facilement oublié, en une routine humaine d’un désespoir vif et qui vous dévore lentement. – Guy Lodge, Variety-
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Laura Carreira
Laura Carreira est une réalisatrice portugaise basée en Ecosse. Après deux courts-métrages très remarqués, elle est reconnue comme une des étoiles montantes du cinéma écossais par Screen International. Avec On Falling, montré au TIFF, elle remporte le prix de la Meilleure Réalisation au Festival de San Sebastián.
Ale est réalisatrice, Alex est acteur. Après quinze ans d’union, ils décident tranquillement de se séparer et veulent organiser une fête de rupture, reprenant au vol une blague du père d’Ale, selon qui il valait mieux célébrer les séparations plutôt que les noces. Auprès de leurs proches et amis, ils annoncent la future séparation, comme s’il s’agissait de se convaincre eux-mêmes. Faire couple, qu’il s’agisse de le nouer, de l’entretenir, de le réparer ou de le rompre, c’est aussi faire du cinéma.
The Other Way Around est un hommage au Madrid hors des sentiers battus, capturé dans un cadrage soigné et des tons subtils (…). Mais au delà de la joie cinématographique et le flirt philosophique, les spectateurs ont besoin d’une relation et de personnages à qui se raccrocher. Et le duo Ale/Alex tient toutes ses promesses. -Screendaily, Jonathan Holland-
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Jonás Trueba
Né à Madrid en 1981, Jonás Trueba débute avec Todas las canciones hablan de mí, nommé aux Goya. Il enchaîne avec Los ilusos et Los exiliados románticos et La reconquista. Son film Eva en août est nommé aux César en 2021. Qui à part nous, triplement primé à San Sébastián, remporte le Goya du Meilleur documentaire en 2022.
Quand Maryam, militante des Droits de l’Homme incarcérée en Iran, se voit accorder une rare per- mission de 7 jours pour raison médicale, elle a une chance de fuir l’Iran mais au prix de son combat pour l’égalité et la démocratie.
Seven Days relate parfaitement le coût personnel de la lutte pour les droits humains. Un portrait poignant de résistance, de sacrifice, et de la puissance des liens familiaux qui nous relie. C’est un témoignage au courage à toute épreuve de ces individus qui se battent pour un avenir meilleur, même aux dépens de leur propre liberté. -Dorota Lech-
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Ali Samadi Ahadi
Ali Samadi Ahadi est né à Tabiz en Iran et vit maintenant à Cologne. Réalisateur primé, il a réalisé des films comme Lost Children (2005), The Green Wave (2010). Seven Days, son dernier film, a été sélectionné au Festival de Toronto.
Une famille de réfugiés afghans, avec 3 enfants, voulant rejoindre l’Allemagne, s’arrète en Serbie. La mère refuse de partir quand elle apprend qu’un jeune homme récemment mort noyé pourrait être son frère Ali. Mais comment prouver son identité ? Le combat acharné d’une femme face à une administration pointilleuse et dépourvu d’humanité. Un remarquable portrait de femme.
Une Antigone des temps modernes sur fond de crise des migrants à Belgrade. Fereshteh Hosseini interprète avec férocité le rôle central d’une femme afghane désireuse d’honorer son frère décédé. -Variety-
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Vuk Rsumovic
Né en 1975 à Belgrade, il a fait des études d’écriture scénaristique et dramatique, et de psychologie analytique à Belgrade et à Zurich. Ce film est son deuxième long métrage. Le premier No one’s child a remporté trois prix à la Mostra de Venise.
Aya est coincée dans une vie morne et sans perspective à Tozeur, au Sud de la Tunisie. Seule survivante d’un accident, elle décide de disparaître pour se réinventer une nouvelle vie à Tunis. Mais sa nouvelle identité est compromise lorsqu’elle devient le principal témoin d’une bavure policière.
Aïcha fait l’effet d’un film où «tout, absolument tout» se passe : c’est un bilan exhaustif de l’état de la société tunisienne post-révolution dont le personnage éponyme, joué par Fatma Sfar, circule entre différents milieux et différentes identités, réelles et métaphoriques. -Cineuropa-
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Mehdi M. Barsaoui
Diplômé en montage de l’Institut Supérieur des Arts Multimédia à Tunis et du DAMS à Bologne en Italie, Mehdi (40 ans) est l’auteur de plusieurs courts-métrages et du film Un Fils (avec Sami Bouajila) à l’affiche du Ramdam en 2020. Ses deux premiers longs métrages ont été sélectionnés pour la Mostra de Venise.
Belgique, 1995. La disparition inquiétante de deux jeunes filles bouleverse la population et déclenche une frénésie médiatique sans précédent. Paul Chartier, jeune gendarme idéaliste, rejoint l’opération secrète « Maldoror » dédiée à la surveillance d’un suspect récidiviste. Confronté aux dysfonctionnements du système policier, il se lance seul dans une chasse à l’homme qui le fera sombrer dans l’obsession.
Maldoror est une fresque exigeante et populaire d’une grande ampleur sur la Belgique des années 90, ses dysfonctionnements et ses traumas collectifs, mais aussi sur la tentaculaire perversité du mal. -Cineuropa-
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Fabrice Du Welz
Né en 1972 à Bruxelles, Fabrice Du Welz est diplômé de l’INSAS. Plusieurs de ses longs métrages ont marqué l’histoire du cinéma belge : Calvaire, Vinyan, Alléluia (Ramdam 2014) et Inexorable (Ramdam 2022). Maldoror est son 8e long métrage, présenté à la 81e Mostra de Venise.
France, 2039. Une nuit, des activistes traqués par l’État disparaissent sans laisser aucune trace.
Julia Bombarth se trouve parmi eux. À son réveil, elle se découvre enfermée dans un monde totalement inconnu : Planète B.
Avec son nouveau long métrage, Aude-Léa Rapin réussit une dystopie passionnante sur les dérives actuelles de nos sociétés, en liant thriller politique au film de science-fiction, portée par les performances de Souheila Yacoub et Adèle Exarchopoulos. Corrosif et divertissant ! -Fifib-
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Aude-Léa Rapin
Diplômée de l’Atelier Scénario de la Fémis, Aude-Léa Rapin a réalisé plusieurs courts-métrages et documentaires, auréolés de plusieurs récompenses. En 2018, elle présente à Cannes son premier long métrage, Les héros ne meurent jamais. Planète B a fait l’ouverture de la Semaine Internationale de la Critique de la Mostra de Venise.