Violeta et Eva rendent visite chaque été à leur père Vicente, à la fois aimant et téméraire. Il crée un monde merveilleux mais, derrière la façade enjouée, lutte contre l’addiction qui érode progressivement la magie. Vicente essaie de réparer les erreurs du passé, mais les plaies ne sont pas faciles à refermer…
In The Summers se meut au rythme d’un après-midi de juillet ou d’un matin d’août, langoureusement et sans se presser. (…) L’histoire se déroule doucement et repose sur un casting impressionnant. C’est la subtilité de leur jeu, les échanges nerveux, les moments fugaces où le corps recule, qui nous informe sur le danger sous-jacent de ces vacances. – Lovia Gyarkye, The Hollywood ReporterÉtats-
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Alessandra Lacorazza Samudio
Alessandra Lacorazza Samudio est un·e réalisateur·ice et monteur·euse queer américano- colombienne basé·e à Brooklyn. Son travail traite de la mémoire personnelle et culturelle et incorpore les thèmes de l’aliénation et de la résilience. In The Summers est son premier long métrage.
Berlin, seconde guerre mondiale. Hilde rencontre Hans et s’engage à ses cotés dans la résistance anti-nazis au sein d’un groupe de jeunes communistes que l’on appellera plus tard l’orchestre rouge. Mais la Gestapo est sur leurs traces et ils sont arrêtés. Berlin, été 42, du cinéaste aguerri
Andreas Dresen, superbement scénarisé par Laila Stieler à partir de la véritable histoire de l’Orchestre rouge, un réseau allemand de résistants anti-nazis, n’est pas un film historique sur la Seconde Guerre mondiale comme tant d’autres. -Cineuropa-
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Andreas Dresen
Né en 1961 en Allemagne, il a étudié la réalisation à l’Université de Potsdam Rabelsberg. Metteur en scène de théâtre et d’opéra, il a tourné une vingtaine de longs métrages dont Rabiye Kurnaz contre G.W Bush en 2022, et programmé à Ramdam en 2023.
Jeff est invité par son ami Max dans le domaine isolé au fond des bois où vit un illustre réalisateur. Les attentes sont grandes. Il rencontre un artiste qu’il admire, en plus de passer quelques jours avec Aliocha, la soeur aînée de son ami, dont il est secrètement amoureux. La forêt hostile et sauvage, comme la vaste maison, deviennent des territoires où se confronte une jeunesse en quête d’idéal et de liberté face aux egos blessés des adultes.
Le Québécois Philippe Lesage réalise avec Comme le feu, primé en février à Berlin (Grand Prix du jury de la section génération), son film le plus abouti, déployant un talent vertigineux dans la direction d’acteurs. -Le Monde-
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Philippe Lesage
Après des études de littérature et de cinéma, Philippe Lesage se tourne vers le documentaire avant de réaliser, en 2015, deux films de fiction. Sur les peurs de l’enfance, Les démons remporte un énorme succès critique et dans les festivals du monde entier. Son film Genèse avec Théodore Pellerin, a été très bien accueilli dans les festivals.
Betânia, l’infatigable matriarche de la famille, âgée de 65 ans, traverse une période turbulente sur les sables mouvants du temps. À la suite du décès de son mari, Betânia est contrainte de retourner dans son village natal, laissant derrière elle toute une vie de souvenirs et un mode de vie simple, agraire et sans électricité, à la lisière d’un désert brésilien naissant, non loin de l’Amazonie. Poussés par le son ancestral du Maranhão, Betânia et sa famille luttent pour maintenir l’équilibre et le sens de l’identité alors que tradition et modernité s’entrechoquent.
Ancrée par une performance incroyable et remplie de coeur et d’âme, ainsi que d’une abondance de belles traditions. -Matthew Joseph Jenner, International Cinephile Society-
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Marcelo Botta Betânia est son premier long métrage. Il a été sélectionné à la Berlinale (Panorama) et à Cinélatino (Coup de Coeur). Le long métrage a participé à la session First Cut de Ventana Sur 2022 et a remporté trois prix de postproduction. Avant ce premier long métrage, il a créé et réalisé des séries documentaires et de fiction pour Paramount+, MTV et FOX, et a tourné dans plus de 20 pays.
Une tragédie frappe une famille syrienne à Alep, déclenchant une réaction en chaîne d’événements dans quatre pays différents impliquant des personnes unies par un lien de parenté, dont une doctoresse et sa fille, un soldat, un passeur, un poète et un capitaine des garde-côtes.
The Strangers’ Case fait partie de ces films coups de poing qui vous retournent l’estomac. Il nous confronte à la violence de la guerre et de l’humain, sans aucune concession, en la montrant parfois, en la suggérant souvent. Les larmes des spectateurs à Deauville témoignent de la justesse et de la force du propos et de l’écriture, ainsi que du jeu des acteurs.
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Brandt Andersen The Strangers’ Case est la version longue de son court Refugee. Mais Andersen (Floride, 1977) est aussi un inventeur, un homme d’affaires et un humaniste engagé. En 2006, il crée par exemple la Flash Family Foundation pour aider les enfants vivant sous le seuil de pauvreté en leur fournissant de la nourriture, des vêtements et une éducation.